Si tout n’est pas possible. Au minimum, peut-on tenter l’impossible ?
Jusqu’où peut-on aller ? Tout est-il envisageable ? Tout est-il possible ? Mais oui, c’est certain ! Mais non, pas du tout !
Ces questions sont souvent au cœur des débats. Lorsque nous vivons comme aujourd’hui en permanence à la recherche de solutions pour affronter les grands enjeux que notre époque nous invite à résoudre. À explorer de nouvelles voies. A créer nouveaux paradigmes.
Plus nous avançons, plus l’humanité acquiert d’expérience, plus seront probablement perçus hors d’atteinte nos futurs défis.
Ce n’est pas surprenant, en précisant que le désir d’imaginer l’absence de limites est souvent le fait de jeunes. Nous les entendons fréquemment au cours de nos voyages, partout dans le monde, lorsque nous posons nos navires quelque part.
Leurs mots nous reviennent avec insistance : “Mais pourquoi cela ne serait-il pas possible, au nom de quoi ?”, “A-t-on au moins déjà essayé ?”. “Pourquoi se censurer?”
Si ces phrases reviennent, c’est peut-être parce qu’elles ont une part de légitimité. Sinon, la question ne se poserait plus depuis longtemps. Or, c’est loin d’être le cas pour tous ! Certains sont clairement prêts à prétendre, voir à affirmer que tout n’est pas possible, qu’il faut cesser une fois pour toutes de l’imaginer.
Quel est le véritable risque ? Celui de croire en l’impossible ? Ou de s’y refuser ?
Le risque premier à prétendre l’impossible :
Lorsque nous prétendons à l’impossible, sans avoir analysé, réfléchi, voir tenté de rendre une idée possible ou réalisable, nous ne prenons guère trop de risque à l’endroit de l’idée elle-même. Nous prenons surtout un risque à l’égard de celui qui porte, qui émet l’idée. Le rejet de l’idée peut être interprété comme un rejet de lui-même, parce qu’il est le porteur de l’idée.
Et le rejet peut conduire à abandonner, à ne plus envisager de solution.
Combien de jeunes, déçus par ce type de réaction ont été démobilisés, ont cessé de rêver, de s’investir ? Pire, il perçoivent que le monde les censure, ne les prend pas au sérieux. Cette frustration peut avoir des effets ravageurs sur leur parcours et leur devenir!
L’attrait du possible, et pourtant il ne tient, il ne résiste, qu’en tentant l’impossible. Comment ? Mais c’est très simple, en expérimentant, en testant, en évaluant.
Or, soyons clairs, nous voyons bien que notre époque a révélé que nombre d’impossibles sont devenus réalisables.
Et comment y est on parvenus ? En tentant l’impossible, bien sûr ! C’est notre crédo, celui de ceux qui ne cessent de croire en la progression de l’homme à travers le temps. En approfondissant, sans préjugé, nous constatons qu’il est souvent possible de franchir les limites des frontières de l’impossible.
Il suffit pour cela de multiplier les énergies, d’associer ensemble des talents ou des sensibilités. À notre époque où les réseaux prospèrent. Où sont connectées de multiples sources. Ne dispose-t- on pas ici et là des forces créatrices capables de nourrir de nouvelles idées, de nouvelles solutions inimaginables hier encore ?
Peut on systématiser les tentatives de transformation de l’impossible ?
Bien entendu, mais pourquoi pas ! Sans que pour autant cette systématisation conduise au succès. Mais qu’importe !
Dans cette perspective, quelles seraient les dispositions les plus appropriées ? Imaginons l’existence d’une sorte de “guide du franchissement de l’impossible”. Il s’appuierait sur le modèle suivant :
- Evaluer l’intérêt général, les apports, les bénéfices imaginables de la réalisation d’un impossible en particulier
- Mobiliser les ressources, les talents, associer des savoirs en relation directe ou indirecte avec le sujet.
- Elargir cette mobilisation internationalement,
- Impliquer toutes les générations
- Etablir plusieurs plans, approches, stratégies.
- Communiquer sur ce défi, faire suivre son évolution, en faire un “feuilleton à suivre…”,
- Valoriser les acteurs, solliciter leur soutien.
Quelques exemples de recherches du franchissement de l’impossible :
Vieillissement : Le ralentir, peut être ! Mais pourquoi pas rajeunir ?
L’eau potable : à la portée des générations futures. Comment en produire, anticiper selon leurs besoins.
Les guerres : comment créer un indice scientifique pour les prédire ? Inventer les thérapies possibles pour les éviter ?
Etc…
Si cette liste est réalisable… à l’infini. C’est peut être parce que nous pouvons nous y atteler et commencer à annoncer la fin de l’impossible. Certains peuvent ajouter de nouveaux défis. D’autres les tenter.
Appel à tous !!! À toutes les imaginations. À tous les talents. Retrouvons-nous sur : www. …/