SI NOUS ANNONCIONS DE BONNES NOUVELLES ! PRETS A LES LIRE ?

Faire preuve d’optimisme, même s’il s’appuie sur du rationnel en ces temps n’est pas chose aisée. Il est possible que l’auteur de ces lignes soit qualifié d’utopiste. En pourtant, si vous lisez cet article avec attention, vous douterez peut-être et rejoindrez avec lui le camp des optimistes. Ceux qui croient et se préparent inlassablement au futur !
Une pensée à ceux qui souffrent !
Ayons tout d’abord une pensée sincère envers les êtres qui nous sont chers et pour tous ceux qui souffriront. Et n’hésitons pas à nous préoccuper de la dévastation économique qui sera causée par les pertes d’activité nationales et internationales et la démoralisation qu’elles entraînent . Mais le désespoir, à lui seul, ne ferait malheureusement d’envisager les choses de manière encore plus noire. C’est pourquoi, il est peut-être temps d’évoquer et de permettre de lire de potentielles bonnes nouvelles, en citant ci-dessous six arguments qui démontrent que tout cela aurait pu être pire.
Voici 6 clés qui nous ouvrent les portes de l’avenir !
- Le CORONAVIRUS sera très mauvais, mais il ne sera très loin d’être aussi mauvais que la grippe espagnole. Cependant, tôt ou tard, une autre pandémie sera peut-être aussi meurtrière que celle-ci, ou pire. D’une certaine façon, il s’agit d’un test global. Même si nous savions tous que nous serions confrontés à une pandémie, nos préparatifs ont été terriblement inadéquats. Nous étions loin d’être organisés pour faire face à une telle guerre.
- Dès aujourd’hui, nous allons apprendre des leçons essentielles sur ce qui nous est arrivé à court terme et déterminer de nouveaux modèles de travail médical qui iront plus loin que de que le simple fait de limiter les dommages et les décès. Nous pourrions entre-autre, envisager de créer des « émetteurs d’alerte épidémique » constitués de capteurs placés dans tous les hopitaux et reliés entre-eux pour être gérés par l’OMS. Cela nous amènera à mieux anticiper , peut-être sauver des millions de vies lorsque qu’une faucheuse perverse encore plus sombre viendra nous frapper lorsque nous nous y attendrons le moins.
3. Pendant les nombreuses pandémies de l’histoire, les puissants et les foules ont désigné les groupes extérieurs à leurs frontières comme boucs émissaires, et attaqué les étrangers, les minorités religieuses et les «sorcières». Pour la 1ere fois, les épicentres étaient la Chine et les parties les plus riches de l’Italie, et tandis que Trump tente d’attiser l la xénophobie en bavardages sur le «virus Chinois» (et nous avons vu quelques crimes haineux), très peu ont adhéré à ce discours. Imaginez à quel point il aurait pu être pire si le virus avait pris naissance dans un groupe extérieur qui faisait déjà face à de graves préjugés et l’hostilité, comme les immigrants mexicains ou les musulmans. « Pourquoi devrions-nous être mis en quarantaine ? Nous devrions construire des camps et les mettre en quarantaine ». C’est une chance pour nous que les démocraties sont dominantes dans notre univers. C’est pour nous la garantie d’une plus grande transparence, nous révélant se qui se produit partout.
4. Les craintes concernant l’avenir nous rendent très souvent plus étatistes et nationalistes à l’extrême, et après des pandémies dévastatrices, nous avons connu des réactions autoritaires qui nous laissent de très mauvais souvenirs. Nous le verrons cette fois probablement dans certains endroits , mais cela aurait pu être bien pire. Le problème avec les populistes nationalistes, c’est qu’ils sont déjà en en responsabilités dans certains pays – Trump aux États-Unis et la Ligue de Salvini en Lombardie depuis 1995. A ceci il convient d’ajouter le Brésil et les gens découvrent que ce n’est pas le plus beau moment pour les démagogues qui sont plus compétents pour rugir que pour gouverner. Ils hésiteront entre le rôle de « l’homme dur ou de sauveur » de toute façon (et Trump sera forcé de pivoter dur dans cette direction en raison de son refus initial de la pandémie), mais leur rôle sera plus difficile quand ils sont responsables de la réponse à apporter, car c’est au pied du mur que l’on juge les hommes..
Si cela s’était produit sous la surveillance d’une présidente prétendument incompétente Hillary Clinton, ne doutons pas qu’une opposition agressive à la Steve Bannon appellerait maintenant à une prise de contrôle militaire du gouvernement. (“Les gens meurent! Nous n’avons pas le temps pour les politiciens faibles et hésitants!”)
5. Puis, Un grand Merci, à ce Cher Internet. Merci à sa gratuité, à son accessibilité. Imaginez que le nouveau coronavirus soit apparu il y a quelques décennies. Pas de travail à distance et pas d’éducation numérique pour maintenir la société à flot. Pas de socialisation en ligne, de divertissement ou de shopping pour vous aider à survivre à des mois de distanciation sociale. (La prochaine fois, nous aurons probablement des voitures sans conducteur, des livraisons de drones et des robots de soins et de santé.)
Et surtout, nous aurions eu peu de ressources et de moyens pour les scientifiques, les services de recherche, les laboratoires pharmaceutiques, les hôpitaux et les autorités sanitaires pour coopérer au-delà des frontières sur la réponse, la recherche et les essais cliniques. Le coronavirus est un tueur pervers , mais il se heurte à des millions des meilleurs esprits, aux plus hautes compétences de la planète, mieux connectés que jamais, travaillant ensemble pour arracher un traitement , et , comme si, en référence à la dernière guerre mondiale, le vaccin, les traitements, allaient débarquer en Normandie, et s’imposer partout. Pour finalement donner naissance à la plus belle coopération du monde, entre pays souverains et alliés, et citoyens libres de circuler… en bonne santé !!
6. Et enfin, valorisons toutes celles et tous ceux qui dans cette période difficile ont fait preuve d’une solidarité à toute épreuve. Celle-ci devrait demeurer une ligne constante de notre comportement quotidien. Comme un instrument d’un unique pouvoir que nous détenons entre nos mains et qui est la résultante à nouveau démontrée de notre humanité : nous sommes tous, quelque soit l’endroit ou nous vivons face aux mêmes défis, et poursuivons toutes et tous les mêmes objectifs : préparer le futur, le nôtre et celui des générations qui viennent avec bonheur !
Ne nous relâchons surtout pas, maintenons le cap des instructions de strict confinement. C’est à ce prix qu’après avoir lu de bonnes nouvelles, nous allons pouvoir les vivre, tous ensemble !