Notre vision du monde ne devient-elle pas notre guide incontournable ?

Longtemps, très longtemps, nous nous sommes déterminés par notre proche environnement. Nous avons puisé volontairement ou par réflexe dans nos valeurs familiales, dans nos proches, nos communautés les éléments d’analyse et de pensée, les guides de nos actions qui nous ont conduit à nous déterminer. Nous disions : “mon père m’a appris”, “dans notre famille nous croyons que”.
Pour d’autres, les déterminismes étaient sociaux, idéologiques, théologiques.
Leurs contenus, ont guidé, éclairé. Nos modes de raisonnement ont été inspirés par eux.
Dorénavant. Cela n’est plus suffisant. C’est même risqué. Pourquoi ?
Parce que c’est notre vision du monde dans sa globalité qui petit à petit, Jour après jour a pris le dessus sur notre environnement direct.
C’est notre vision du monde, par la communication, la transmission des informations, la maîtrise des découvertes et le partage du savoir qui nous influence, nous aide à nous déterminer, en fonction du choix que l’on en fait, des conclusions que l’on en tire.
Les exemples de ce constat se multiplient chaque jour.
- C’est ainsi que des jeunes étudiants en Erasmus se sont enrichis de formations élargies de cultures ouvertes, plus globales.
- C’est ainsi qu’en se connectant sur un sujet impliquant, l’on dispose de façon instantanée des nouvelles les plus larges, les plus fraîches, les plus avancées. Il est même possible de faire traduire instantanément ce que l’on découvre dans toutes les langues.
Autrefois. Il fallait plonger dans les livres d’histoire pour se pénétrer des risques du populisme et de son prolongement totalitaire. Aujourd’hui. Il suffit de se connecter pour voir la situation au Venezuela, au Brésil ou en Hongrie. Et l’on est immédiatement plongé en direct sur la réalité.
Il en est de même pour tout ce qui concerne les issues positives des sciences. Il en va aussi des perspectives professionnelles. Combien se sont enrichis en vivant quelques mois dans un pays étranger. En y travaillant. En découvrant d’autres relations sociales, professionnelles.
Cette vision du monde permet de relativiser les événements qui se déroulent à notre porte. On relativise les poussées de la rougeole en recherchant sur les chiffres de l’OMS l’évolution des épidémies dans le monde.
Lorsque l’on s’interroge, lorsque l’on cherche des solutions, ou à comprendre un fait, une tendance, il y a sûrement quelque part d’autres individus qui se posent la même question, ou, encore mieux, qui ont trouvé la réponse. Aujourd’hui le coronavirus mobilise la plus grande source de recherches au monde. Parce que nous sommes tous concernés ! Nous sommes impliqués dans le même futur, et nous devons résister ensemble aux obstacles qui se présentent à nous tous !
Lorsque l’on envisage une voie personnelle, vers un futur particulier, il y a toujours quelqu’un sur notre planète qui l’a déjà parcouru, qui a déjà vécu l’expérience, et qui est prêt à partager.
Bref. Il n’est de meilleur indicateur que notre vision du monde pour se déterminer. Choisir sa voie personnelle. Cette vision est probablement en point déterminant. C’est devenu crucial car cette vision du monde est accessible à tous. C’est ce qui a fondamentalement changé.
Elle vous offre la perspective du trouver l’accès. Et surtout à chacun d’y trouver sa propre place, s’y consacrer, investir dans sa propre direction, sans pour autant redouter le pire, mais surtout envisager le meilleur comme alternative la plus plausible.
A ce point que le monde est devenu un village, et qu’il y a toujours une place pour chacune et chacun, selon ses désirs, ses ambitions.
Et les voies sont nombreuses et chacun est attendu par sa propre vision, en fonction de ce qu’il a découvert, appris, enrichi, et prêt à partager, où il veut, avec qui il veut !
Partout les panneaux indicateurs existent, ils nous guident, regardez bien, le futur est signalé, en grand, en couleurs, en 3D, il vous attend ! Il serait vraiment dommage de ne pas en profiter. N’hésitez surtout pas à partager, le futur est inépuisable.